Le Palais de justice

Par l’expression “Le Palais”, les textes de la seconde moitié du XVIIe siècle entendent le Palais de justice, qui constitue l’un des principaux lieux de circulation de l’information à Paris. Depuis sa rénovation à la suite du grand incendie de 1618, c’est en effet un lieu essentiel de la vie parisienne, extrêmement fréquenté : magistrats, avocats, hommes d’affaires et aristocrates s’y croisent, y discutent affaires, et échangent des nouvelles.

La Galerie du Palais

L’attrait du Palais tient notamment à sa fameuse “Galerie” (représentée sur la gravure, placée à l’orée du t. II des Nouvelles Nouvelles), espace marchand qui constitue un lieu de passage et de rencontres par excellence. On y trouve des enseignes variées, telles que des boutiques de mode, des horlogers, des parfumeurs, ainsi que de nombreux libraires. La fameuse gravure d’Abraham Bosse nous retranscrit l’imaginaire de cet univers :

A. Bosse - La galerie du Palais (v. 1638) © BNF

Les libraires du Palais (l’expression inclut les libraires installés à la Sainte-Chapelle) profitent de la clientèle variée, mais lettrée et mondaine, qui fréquente l’endroit. Tandis que les libraires situés à l’Université visent une clientèle d'ecclésiastiques et de doctes, ceux situés au Palais (Barbin, Bienfaict, Luynes, Quinet, Ribou, Sommaville, …) sont les distributeurs des nouveautés littéraires, dont font partie les Nouvelles Nouvelles.

Le Palais dans la littérature

Le Palais de justice sert est mentionné dans plusieurs ouvrages du XVIIe siècle. On peut citer entre autres :

D’autres textes prennent place spécifiquement dans la Galerie du Palais. On citera :

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